Toyota baisse le prix de sa nouvelle voiture électrique bZ4X de 6000$
Après des années d’augmentation des prix due à l’inflation, les deux dernières années ont donné des indices précurseurs d’un retour des voitures de base (du moins un peu) abordables. Toyota saute dans le train en marche pour 2025 de manière spectaculaire, en réduisant le prix de base de la bZ4X de 6 000 $. Oui, six mille dollars.
Un prix qui reste un défi pour Toyota
Cependant, il y a un hic : à un peu moins de 40 000 $ après destination, ce n’est toujours pas assez bon marché, et il n’y a vraiment pas grand-chose que Toyota puisse faire à ce sujet sans perdre encore plus d’argent sur chaque unité vendue.
La concurrence féroce dans le segment des véhicules électriques
Pourquoi ? Eh bien, pour deux raisons. Tout d’abord, la BZ4X est assemblée à l’étranger, ce qui la rend inéligible au crédit d’impôt de 7 500 $. Deuxièmement, parce que soudainement, le segment des VE à 35 000 $ existe réellement. Grâce au crédit fédéral, vous pouvez obtenir plusieurs VE fabriqués localement pour moins de 40 000 $ – et pratiquement tous offrent des caractéristiques électriques plus impressionnantes que l’effort compact de Toyota. Le nouveau Chevy Equinox EV, par exemple, offre 20 % de plus d’autonomie, une traction intégrale et une suite technologique embarquée plus impressionnante pour moins cher. Pendant ce temps, la Tesla Model X et la Model Y disposent d’un réseau de recharge entièrement développé et d’une autonomie supérieure à celle de la Toyota ou de la Chevy.
Les défis à venir pour Toyota
Bien sûr, nous ne pouvons pas parler de ces subventions sans souligner que Trump II : Combustion Boogaloo pourrait changer radicalement le paysage de ce segment, et bien que cela semble être une mauvaise nouvelle pour les modèles américains utilisant les subventions fédérales comme béquille, cela pourrait ne pas avoir d’importance si l’administration impose plus de droits sur les voitures importées. Un tarif élevé enterrera un VE importé en perte d’argent plus rapidement que vous ne pouvez dire « Smoot-Hawley »; jusqu’à présent, le Japon semble être épargné par la tempête à venir, mais le paysage évolue rapidement.
Un avenir incertain pour la bZ4X de Toyota
Les plus grands défauts de la bZ4X (autonomie, choix intérieurs étranges) pourraient être beaucoup plus facilement pardonnés si elle était moins chère. Sur le papier, elle rivalise beaucoup plus étroitement avec les Kia Niro et Hyundai Kona EV que avec les voitures mentionnées ci-dessus. Dans la vraie vie, elle est beaucoup plus grande, se conduit mieux et offre une expérience VE beaucoup plus moderne, mais aucune de ces caractéristiques n’attirera les acheteurs dans les salles d’exposition, surtout s’ils sont déjà rebutés par le prix trop élevé. Ajoutez à cela la stratégie de couverture de Toyota en faveur des motorisations hybrides à essence et la bZ4X commence à sentir un peu comme la Mirai.
Vous avez une astuce ? Envoyez-la à : tips@assetto-corsa.fr