Adieu les marques européennes chez Stellantis en Amérique du Nord
Vous rêvez de voir des marques de voitures européennes amusantes arriver en Amérique? Moi aussi. J’ai vu d’innombrables voitures françaises à Nice il y a quelques mois et je rêve d’une petite berline excentrique depuis. Malheureusement, cela n’arrivera pas de sitôt car bon nombre de ces fabricants – comme Peugeot et Citroën – appartiennent à Stellantis. Lors du Congrès de l’Automotive News Canada la semaine dernière, Jeff Hines, cadre de Stellantis, a douché tout espoir de voir ces marques arriver ici.
Une décision catégorique de Stellantis
Interrogé directement sur la possibilité de voir ces marques en Amérique du Nord, le PDG de Stellantis Canada a répondu : « Non, je ne pense pas. Je ne pense pas que nous aurons Opel, Peugeot ou d’autres marques européennes ici. »
Une lueur d’espoir pour les voitures européennes
Cela ne signifie pas que nous ne verrons jamais une voiture du marché européen vendue aux États-Unis; simplement que nous ne verrons pas ces marques interdites. Hines a évoqué la Jeep Avenger, qu’il considère comme « un produit fantastique » de ce côté de l’Atlantique. « Il s’inscrit dans la croissance des petits SUV que nous voyons partout », a-t-il expliqué. « Je pense que cela résout de nombreux problèmes d’accessibilité, et ce sont certaines des choses sur lesquelles nous travaillons pour remettre tout le monde un peu plus dans la course. »
Une compréhension du marché nord-américain
Contrairement à d’autres géants de l’automobile qui prévoient d’introduire des marques européennes en Amérique du Nord, comme Volkswagen et sa marque électrique Cupra, Stellantis semble avoir du mal à vendre les marques européennes qu’il possède déjà ici, comme Fiat et Alfa Romeo. Il n’est donc pas logique d’ajouter une nouvelle marque que les clients américains ne connaissent pas encore, et qui ne dispose pas déjà d’un réseau de concessionnaires existant.
Ancien PDG de Stellantis, Carlos Tavares a démissionné brusquement en décembre 2024, ce que beaucoup ont considéré comme une décision forcée par d’autres membres du conseil d’administration. Les ventes de Stellantis ont chuté de manière significative en 2024 et Tavares a été accusé de ne pas comprendre le marché nord-américain. Hines a renforcé ces allégations lorsqu’on lui a demandé si la nouvelle équipe de direction comprenait mieux ce marché, il a répondu : « Oui. À 100%. »
« Par exemple, Antonio Filosa est notre directeur des opérations. Il vit à Metro Detroit. Notre président, John Elkann, est ici tout le temps. Donc, le focus à 100% du groupe Stellantis à l’échelle mondiale est l’Amérique du Nord », a-t-il poursuivi. « Lorsque vous vivez ici au jour le jour, votre capacité à comprendre le consommateur est multipliée par dix. Et donc, j’ai toute confiance en Antonio pour apporter les bons produits au bon moment et au bon prix qui fonctionnent pour nos concessionnaires et nos clients. »
La fin des Citroën et Peugeot aux États-Unis
De toute évidence, aux yeux de Hines et probablement d’autres, les Citroën et Peugeot ne sont pas les bons produits.
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