Des améliorations à venir pour la loi anti-juron controversée de la FIA
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a annoncé lundi après-midi qu’il envisageait de « faire des améliorations » à la loi anti-juron controversée de l’organisation, mise en œuvre pour la saison 2025, qui a entraîné de lourdes amendes pour plusieurs pilotes de course à travers différents championnats.
Des critiques constructives des pilotes
“Suite aux retours constructifs des pilotes de nos sept Championnats du Monde de la FIA, je réfléchis à apporter des améliorations à l’Appendice B”, indique l’annonce de Ben Sulayem. “En tant qu’ancien pilote de rallye, je comprends mieux que quiconque les exigences auxquelles ils sont confrontés. L’Appendice B est un élément clé du Code Sportif International et contribue à rendre le sport accessible à toute notre famille sportive. Les humains établissent les règles, et les humains peuvent les améliorer. Le principe d’amélioration continue est quelque chose auquel j’ai toujours cru et qui est au cœur de tout ce que nous faisons à la FIA.”
Des amendes et des controverses
La règle a fait les gros titres depuis son annonce en 2024, avec l’Association des Pilotes du Grand Prix de Formule 1 exprimant d’abord son mécontentement. “Nos membres sont des adultes, ils n’ont pas besoin de recevoir des instructions par l’intermédiaire des médias sur des questions aussi futiles que le port de bijoux et de sous-vêtements”, a déclaré l’APGP via son président de l’époque, George Russell.
Même le quadruple champion de F1 Max Verstappen a été mis au coin à la fin de la saison 2024, lorsqu’il a été contraint de faire une journée de service communautaire au Rwanda pour avoir prononcé le mot « foutu » à la radio après la course de Singapour. Si la règle de l’Appendice B avait été en vigueur à l’époque, il aurait reçu une amende.
Des pilotes sous pression
Comme le mentionne le message de Ben Sulayem, les pilotes de rallye n’ont pas été aussi chanceux. La star de Hyundai WRC, Adrien Fourmaux, a été frappée d’une amende de 10 000 euros en février, après avoir déclaré qu’il avait « merdé » pour ne pas avoir attaché correctement son casque. Cependant, cette sanction a ensuite été portée à 20 000 euros.
Des améliorations à venir
Il n’est pas clair quelles sont les « améliorations » que Ben Sulayem a en tête, mais toute cette annonce sent l’auto-promotion. En fin de compte, il reste à voir quand Ben Sulayem et la FIA annonceront ces améliorations et quand elles entreront en vigueur.
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